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En France, l’électricité représente 30 % de l’énergie consommée.
Les 70 % restant étant du pétrole et du gaz principalement et un peu de charbon, brûlés dans nos voitures sous forme d’essence, dans les centrales thermiques sous forme de fuel et de gaz et dans l’industrie.
L’électricité est réservée à des usages spécifiques : l’éclairage, le froid, les moteurs électriques, le multimédia.
Aujourd’hui, peu de gens se soucient de savoir comment l’électricité arrive quand ils appuient sur l’interrupteur, tellement l’électricité est aisément disponible.
Mais pourtant !
La production électrique française est hyper centralisée, avec une vingtaine de sites seulement, concentrant 58 réacteurs nucléaires et produisant les trois-quarts de notre électricité.
En décembre 1999, un ouragan majeur ravage la France. Une partie des lignes à haute tension est à terre et des régions entières sont privées d’électricité, parfois pendant un mois !
Le réseau électrique européen est heureusement interconnecté, ce qui évite la panne généralisée qui aurait pu plonger le pays dans le chaos et poser des problèmes de redémarrage.
Plus de dix ans après, rien n’a été fait pour s’assurer une certaine autonomie afin de parer à un nouvel épisode de pénurie.
Le réseau reste toujours aussi fragile, chaque hiver nous battons des records de consommation électrique.
Responsable : le chauffage électrique en forte croissance.
Si nous ne voulons pas assister à toujours plus de centrales électriques, à toujours plus de nucléaire, à un renforcement du réseau avec toujours plus de lignes à haute tension à la merci d’une nouvelle tempête.
Si nous ne voulons pas faire face à des pannes catastrophiques de réseau, comme en Californie en janvier 2008 et plus récemment en septembre 2011, il est urgent de réduire notre ponction sur le réseau.
Le réseau de ligne à haute tension français est fragile
Produire de l’électricité dans des centrales thermiques à énergies fossiles ou à énergies nucléaires engendre un gigantesque gâchis.
Seulement un tiers de l’énergie consommée dans ces centrales est transformé en électricité.
Ce faible rendement est aggravé par les pertes en ligne sur les 100 000 kilomètres du réseau.
Au final, 23 % seulement de l’énergie de départ parvient aux prises de courant.
Depuis quelques années, nous assistons à une dérive de la consommation électrique.
Longtemps stabilisée grâce aux efforts de maîtrise de l’énergie entrepris après le choc pétrolier de 1973, elle augmente maintenant de 2 % par an, malgré les appels du gestionnaire du réseau qui incite à modérer sa consommation aux heures de pointes, en particulier celle de 19 heures.
En cause : la multiplication des équipements électriques, notamment les téléviseurs à écrans plats géant, le téléchargement internet « non-stop », la croissance du chauffage électrique et de la climatisation.
Et ceci au moment où l’on devrait au contraire l’économiser !
L’alternative et l’avenir, pour que notre consommation électrique se stabilise et trouve une autonomie indépendante des facteurs climatiques, c’est produire l’électricité de façon :
Alors seulement, comme les dinosaures, les grosses centrales électriques commenceront à disparaître et les énergies renouvelables, seules sources d’énergie répondant à l’alternative, prendront enfin le relais.
Une démarche citoyenne vers les énergies renouvelables, c’est certes bien !
Mais avoir une vision globale au niveau du pays pour pousser nos politiques à agir, c’est encore mieux.
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