Les précurseurs ont souvent raison !

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Dans les années 70 quelques pionniers s’interrogèrent sur l’opportunité de produire eux-mêmes leur courant électrique.

Aujourd’hui, devenir producteur est à la portée de tous.

La technologie est fiable, les prix sont devenus raisonnables et les gouvernements, ayant pris conscience de la dégradation de l’environnement, ont développé un arsenal d’aides et de crédits d’impôt qui incite à franchir le pas.

Pour quoi pas vous ?

Une catastrophe annoncée

Le dérèglement climatique rapide et préoccupant, lié à l’accroissement de l’effet de serre avec la dégradation de la couche d’ozone en certains points de la planète et notre consommation effrénée d’énergies fossiles (charbon, gaz, pétrole) issues de la décomposition de matières organiques sur des millions d’années, menace nos modes de vie.

Si nous ne réagissons pas très vite, l’accroissement de température sera de 3 à 6°C au cours du XXIe siècle.

Les conclusions du GIREC (Groupement Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat) sont de plus en plus alarmantes : il faut limiter le réchauffement à 2° maximum en 2100.

Ces spécialistes parlent du « facteur 4 » : émettre quatre fois moins de gaz à effet de serre, donc pour résumer, consommer quatre fois moins d’énergie.

Mais où trouver ces économies ?

Les deux tiers de cette réduction inéluctable proviendront des économies d’énergie dont le « gisement » est considérable :

  • Lutter contre les gaspillages.
  • Changer de comportement consommateur.
  • Limiter certaines activités.
  • Améliorer certains processus industriels.
  • Maîtriser l’énergie des bâtiments individuels.

Le reste sera obligatoirement lié à l’utilisation massive des énergies renouvelables.

Vivre avec les énergies renouvelables

Le soleil est encore là, selon les spécialistes, pour encore 5 milliards d’années.

Or, c’est une source d’énergie phénoménale qui nous envoie 10 000 fois plus d’énergie que nous pouvons en utiliser.

Il est de plus la source de toutes les énergies dites renouvelables :

  • L’éolien : le mouvement des masses d’air ne peut exister que grâce au soleil qui chauffe ces masses en certains endroit et pas en d’autres.
  • L’hydraulique : le phénomène de l’évaporation et du mouvement de l’eau chaude vers le haut (thermosiphon) n’existe que grâce au soleil.
  • Les bioénergies : la photosynthèse végétale par exemple.

Actuellement, la part des énergies renouvelables dans la consommation française n’est que de 14 % (chiffres de 2009) alors qu’une directive européenne prévoyait 21 % pour l’horizon 2010.

La contribution du solaire et de l’éolien reste encore marginale, un comble si l’on songe que la France possède un des meilleurs potentiel solaire européen (après l’Espagne et la Grèce) et le second gisement éolien d’Europe après le Royaume-Uni, par ses façades maritimes (éolien offshore).

Certes les énergies renouvelables réclament des investissements conséquents, mais ensuite, les pionniers des années 70 l’avaient bien compris, le soleil et le vent n’envoient pas de facture.

L’éolien offshore, une opportunité complémentaire pour la FranceL’éolien offshore, une opportunité complémentaire pour la France

Les actions de la maîtrise d’énergie

Plusieurs pistes peuvent être tracées pour éviter les gaspillages et consommer mieux son électricité :

  • En hiver réduire le chauffage afin de ne pas dépasser 19° (1° augmente de 20 % les dépenses de chauffage).
  • Privilégier le chauffage basse température par le sol.
  • Apporter un complément de chauffage avec des chauffages au bois (matériau renouvelable).
  • Produire sa consommation électrique via des panneaux solaires photovoltaïque.
  • Utiliser des ampoules basse consommation ou des LED.
  • Eteindre les lumières dans les pièces non occupées.
  • Ne pas laisser les appareils électroniques en veille.
  • Eviter autant que possible la climatisation.
  • Isoler au maximum les bâtiments.
  • Favoriser l’orientation et le placement des ouvertures d’un logement pour bénéficier gratuitement de l’énergie solaire passive.
  • Récupérer les calories avec une ventilation double flux.

En conclusion

Le secteur du bâtiment est un gouffre énergétique et consomme la moitié de l’énergie produite en France.

Il est temps de devenir nous aussi les précurseurs du développement durable.

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