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Dans les quatre familles de chauffe-eau solaires, les différences se situent surtout dans la nature du circuit secondaire.
Ces différences se sont imposées pour faire face aux conditions climatiques des pays tempérés, et en premier lieu, le risque de gel.
Voyons ce qui peut influencer votre choix !
Le chauffe-eau solaire monobloc ne tolérera pas des températures extérieures froides.
Le ballon étant situé en dehors de l’habitation, en climat froid, les déperditions thermiques du stockage de l’eau seront trop importantes.
De plus, l’eau sanitaire étant directement en circulation dans les panneaux solaires et dans le circuit, elle risque de geler et d’endommager le dispositif.
Ce type de chauffe-eau est donc à réserver aux pays où la température reste clémente toute l’année et aux régions dont l’hiver reste extrêmement ensoleillé (Maghreb, Grèce, Turquie).
Si vous habitez dans les départements français d’Outre-Mer par exemple, c’est le type de chauffe-eau qu’il vous faut.
Moins cher à l’achat, il fonctionne très bien avec un simple capteur plan vitré.
Les installations à thermosiphon fonctionnent comme pour les chauffe-eau monoblocs.
Mais cela apporte une contrainte : le ballon doit être placé au-dessus des panneaux en respectant une pente minimale pour les canalisations et un circuit le plus cout possible.
Cela implique donc l’installation sur un toit pentu et imposant, pour pouvoir placer les panneaux en bas de la pente du toit et le ballon, en hauteur dans les combles.
Comme pour le chauffe-eau monobloc, cela reste un système simple, adapté aux petites installations, avec l’utilisation de l’eau sanitaire en direct.
On peut donc prévoir d’installer ce genre de chauffe-eau solaire dans des régions moins chaudes, plus tempérées.
Néanmoins, il est absolument impossible de faire ce type d’installation dans une région soumise au gel.
Dans le cas du thermosiphon, le ballon est placé le plus haut possible dans les combles
C’est le type de chauffe-eau le plus courant dans nos pays tempérés.
Il convient à des installations relativement modestes avec un volume maximal pour le ballon, de 400 l.
Cette limitation du volume du ballon découle des instructions sanitaires concernant le problème des légionelles, ce qui limite directement la surface des capteurs.
Avec ce genre de chauffe-eau, on s’affranchit du problème du gel, car le liquide caloporteur n’est plus de l’eau sanitaire, mais de l’eau avec un antigel en circuit fermé.
L’eau sanitaire est stockée dans le ballon dans la maison et l’échange de chaleur se fait par un serpentin immergé.
Il a l’inconvénient d’être gourmant en énergie, puisque qu’une pompe assure la circulation du liquide caloporteur entre les panneaux et le serpentin.
Sa souplesse d’installation (la distance entre les capteurs et le ballon a moins d’importance), sa technique (séparation de l’eau sanitaire et du liquide caloporteur) en font le chauffe-eau adapté à tous les climats.
A première vue il ressemble au chauffe-eau à circulation forcée et est adapté aux régions froides.
Mais son principe de fonctionnement ressemble plus aux chauffe-eau monoblocs ou à thermosiphon, utilisant l’eau sanitaire à chauffer en direct dans le circuit qui passe par les panneaux.
La différence réside dans le principe de vidange automatique qui permet de le purger afin qu’il ne soit pas exposé au gel.
C’est un système fiable qui a été particulièrement développé en Belgique et aux Pays-Bas.
Si vous habitez dans une région chaude, un chauffe-eau solaire monobloc, ou à thermosiphon si vous attachez de l’importance à l’esthétique, vous convient.
Si vous habitez en région froide soumise au gel, vous n’avez pas le choix, c’est un chauffe-eau à circulation forcée qu’il vous faut, ou à autovidange si vous voulez qu’il n’y ait qu’un seul circuit.
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