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Il existe de nombreux modèles de chauffe-eau solaires proposés par les fabricants.
Le type de chauffe-eau, la capacité du ballon et la surface des panneaux solaires, sont les trois caractéristiques qui varient tellement, que le particulier qui souhaite réaliser une installation, peut rapidement se trouver perdu, parmi l’offre diversifiée et les nombreuses dénominations commerciales.
Pour simplifier, disons qu’il existe quatre grandes familles de chauffe-eau solaire :
Ce sont les chauffe-eau les plus simples : le ballon et le panneau solaire forme un seul ensemble compact.
En général, le ballon est fixé en haut du panneau solaire.
Dans un système monobloc, c’est directement l’eau chaude sanitaire qui circule dans les panneaux.
Réchauffée par le rayonnement solaire, l’eau devient moins dense et monte dans le ballon.
Il n’y a donc pas besoin de pompe.
L’inconvénient, c’est que la proximité du ballon avec le panneau, fait, sur la toiture, un ensemble peu esthétique.
De plus c’est un chauffe-eau réservé au pays chaud, comme dans les pays d’Outre-Mer, ou la Grèce en Europe.
Pour éviter les inconvénients du système monobloc, tout en conservant l’avantage d’un système simple, on peut séparer les panneaux du ballon d’eau chaude.
Tant que les panneaux restent plus bas que le ballon de stockage, l’eau va pouvoir circuler naturellement par effet « thermosiphon ».
Le principe du « thermosiphon » fonctionne sur la caractéristique de l’eau chauffée, qui devenant plus légère que l’eau froide, monte donc vers le ballon, remplace l’eau froide, qui, plus lourde, descend vers le bas et passe dans le panneau solaire.
La boucle est ainsi bouclée Là encore, l’inconvénient vient du fait que le liquide est l’eau sanitaire directe, donc sensible au gel.
On ne peut donc pas utiliser ce type de chauffe-eau solaire dans tous les pays.
Il est à réserver pour les pays chauds qui ne connaissent pas le gel.
Le liquide qui circule dans les panneaux solaires est un fluide qui ne craint pas le gel (en général de l’eau glycolée).
C’est le même principe que le circuit de refroidissement des automobiles, on y mélange du Glycol (un alcool) antigel pour abaisser le point de solidification par le froid.
Comme ce liquide, qu’on appelle fluide caloporteur (qui transporte la chaleur), est impropre à la consommation et ne doit pas être mélangé à l’eau chaude sanitaire, la chaleur est récupérée dans le ballon à travers un échangeur.
Un échangeur est un serpentin, à l’intérieur du ballon qui isole le fluide caloporteur de l’eau sanitaire.
On se trouve donc en présence de deux circuits :
L’échange des calories se fait le ballon, le réservoir central.
Une pompe assure le transfert du fluide entre les panneaux et l’échangeur.
Dans ce système, la position du ballon par rapport aux panneaux n’a pas d’importance.
On ne voit plus que les panneaux sur le toit
C’est une autre alternative pour éviter le risque de gel.
Elle consiste à vider les panneaux solaires en période de non utilisation.
Dans ce cas, le ballon est toujours situé plus bas que les panneaux solaires.
Dès que le soleil ne chauffe plus, la circulation entre les panneaux et le ballon s’arrête et le circuit se vidange automatiquement.
Dès que l’ensoleillement reprend, la circulation se remet en route.
Dans ce cas on utilise directement l’eau sanitaire dans le circuit.
Quatre familles de chauffe-eau solaires mais les deux premières sont à réserver aux régions chaudes et surtout hors-gel.
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