Etudier la faisabilité économique de son projet

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Même si pour certains utilisateurs de photovoltaïque, la démarche est avant tout militante, écologique et la rentabilité n’est pas primordiale, pour d’autres, elle est essentielle.

Il est conseillé, à ce stade du projet, une étude économique complète, en prenant en compte l’amortissement des dépenses et les revenus dégagés par l’installation.

Au-delà des promesses faites par les vendeurs et les installateurs de matériel photovoltaïque, il y a la réalité.

Analyser son bâtiment

Avant toute démarche, avant même de comparer l’offre des capteurs photovoltaïques du marché, c’est la première question à se poser : mon bâtiment est-il adapté à une installation photovoltaïque ?

  • Ma maison est-elle bien orientée ? Ai-je au moins une face au sud ou proche de l’azimut sud ?
  • Ma toiture est-elle en bon état ? La charpente est-elle saine ? La couverture n’est-elle pas à changer ? Il serait mal venu de devoir démonter l’installation quelques années après parce qu’il faut faire des travaux de rénovation de la toiture.
  • La surface disponible de la toiture est-elle suffisante pour rentabiliser l’investissement ou pour produire suffisamment pour ma consommation (site isolé) ? 8 m2 de capteurs solaires produisent environ 1 kWc.
  • Y a-t-il un ombrage sur ma toiture (colline, bâtiment plus élevé, arbres) ? Un ombrage sur une partie des capteurs peut faire chuter toute la production (n’oubliez pas que les capteurs sont branchés en série).

Un bâtiment bien orienté et bien analysé vous fera gagner de l’argent sur votre installationUn bâtiment bien orienté et bien analysé vous fera gagner de l’argent sur votre installation

Comparer les offres de prix

Lorsque vous êtes fixé sur la puissance et sur la place que va occuper votre installation photovoltaïque, il est utile de contacter plusieurs installateurs pour obtenir des devis et comparer les prix et les propositions techniques, avant de faire son choix.

Lorsque vous vous engagez sur une installation photovoltaïque, c’est pour le long terme (20 à 25 ans minimum), il vaut mieux être sûr !

Voici une petite check liste que vous devriez tenir avant de signer, ne serait-ce que pour comparer :

  • Nombre, marque, modèle et puissance des panneaux solaires.
  • Nombre, marque, modèle et puissance de l’onduleur.
  • Nombre, marque, modèle et puissance des batteries dans le cas d’une installation autonome.
  • Type d’intégration (encastré ou en surimposition) et mode de réalisation.
  • Fournitures annexes (disjoncteur, parafoudre, convertisseur DC/AC).
  • Prestations de l’installateur en plus de la pose du système (démarches administratives, mise en service, dépôt et retrait des tuiles ou des ardoises dans le cas d’une intégration, garanties sur le matériel et garantie décennale incluant les modifications de la toiture).

Analyser les coûts de fonctionnement

Le photovoltaïque est une technologie fiable, qui entraîne peu de coûts de fonctionnement, car a priori il n’y a peu de pièces mobiles et donc peu d’éléments d’usure.

Pourtant 70% des pannes proviennent du onduleur ou des batteries.

L’électronique pour le onduleur, et l’action physicochimique pour les batteries, sont des points fragiles et extrêmement sollicités dans une installation photovoltaïque.

En moyenne, la durée de vie d’un onduleur et des batteries est de l’ordre de huit à dix ans, soit bien moins que la durée de vie des panneaux (25 à 30 ans).

Il est donc inévitable d’avoir à changer ces matériels dans la vie de l’installation.

Il faut donc prévoir de provisionner cette dépense que l’on n’intègre pas toujours dans la faisabilité économique de son projet.

Analyser aussi le coût de raccordement au réseau, dans le cas d’une installation raccordée, n’est pas superficiel.

Le gestionnaire du réseau facture un coût annuel pour l’accès au réseau et ce coût est très variable :

  • C’est la location du compteur. Parfois la location de deux compteurs (revente totale) pour mesurer la production et la consommation.
  • La redevance de gestion et la redevance de contrôle.

Enfin, analyser les coûts cachés :

  • Impôts sur les revenus de la vente d’électricité (avec un abattement important car ce sont de petits revenus).
  • Contributions sociales sur ces revenus (CSG, CRDS).

En conclusion

Ne vous lancez pas à la légère dans une installation photovoltaïque en pensant que cela ne coûte rien et qu’il y a des subventions.

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